C'est aujourd'hui un constat partagé : le logement est en crise en France depuis des décennies. Une crise qui conjugue plusieurs facteurs endogènes et exogènes au secteur de l’immobilier. La construction de logements est au point mort alors que les attentes et les besoins n’ont jamais été aussi forts.

Le logement demeure une question brûlante, mais étrangement reléguée à l'arrière-plan des préoccupations politiques. Plusieurs facteurs contribuent à cette négligence, notamment les pressions économiques et les intérêts des promoteurs immobiliers. L'absence de perspectives à long terme et les considérations électorales immédiates ont souvent relégué le logement au second plan.

Le mal-logement trouve ses origines dans une conjonction de facteurs économiques, sociaux et politiques. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, soulignant l'ampleur du problème. Selon le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre, en 2023, près de 4,1 millions de personnes en France étaient touchées par le mal-logement.

Quelques chiffres clés pour mieux comprendre : 25 millions appartiennent à des particuliers, 4 millions sont des logements sociaux, 300 000 logements appartiennent à des institutionnels qui se sont majoritairement retirés du secteur en raison des faibles rendements.

Le logement est au cœur d’un équilibre de vie qui facilite l’insertion économique par l’emploi. Il joue un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique par la rénovation, les économies d’énergie.

Le financement du logement et accompagner les acteurs du logement social pour leur donner davantage de moyens pour atténuer autant que faire se peut, cette crise qui se poursuit.