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Le 9 mai 2023 par Nicolas Jean
Crédit photo : Possessed Photography / Unsplash
Lors de la COP de Paris en 2015, la quasi-totalité des pays du monde a décidé de s’engager vers la neutralité carbone ! Ainsi, les pays signataires se sont engagés à compenser 100% des émissions de CO2 d’ici quelques décennies.
Face au changement climatique et à ses répercussions sur notre quotidien (incendies, inondations, migration de population,…), le chantier qui est face à nous semble impossible, irréaliste voire illusoire quand on voit ô combien nous avons du mal à changer certaines de nos habitudes ou comportements. Comment en si peu de temps pourrions-nous y arriver ?
La sobriété est une des réponses à apporter pour réduire et même « neutraliser » notre empreinte carbone. Imaginer que demander aux citoyens de changer leurs habitudes et leurs comportements sans actionner d’autres leviers (ex : les avancées technologiques) est extrêmement réducteur, simpliste et certainement trop brutal pour la majorité de la population.
Cette notion de sobriété doit être éclairée pour appréhender pleinement les enjeux et les objectifs dans la perspective de décliner des plans d’actions dont certains seront collectifs et d’autres individuels.
L’adoption de la sobriété est également un enjeu démocratique car pour être sobre notre mode de vie est en forcément chamboulé.
Il n’existe pas de notion unique de sobriété applicable pour tous et égalitaire ! La sobriété est individualisée, personnalisée pour garantir un effort équitable entre tous. Chacun devra fournir les efforts nécessaires au regard de son empreinte carbone. Plus votre empreinte carbone est importante plus votre sobriété sera grande.
La puissance publique, c’est-à-dire l’Etat, doit proposer un débat où toutes les parties prenantes invitées proposeront les actions les plus pragmatiques, sérieuses et mesurables.
En attendant les conclusions de cette réflexion collective, nous avons toute légitimité à agir sans attendre avec un peu de bon sens ! Il paraît que le bon sens à de l’avenir ? Et même que « L’énergie qui coûte la moins chère est celle qu’on ne consomme pas ». Cela peut paraître un peu léger face au défi qui est face à nous mais il faut bien démarré par quelque chose non ?
Il est évident que la mise en œuvre d’actions de sobriété par toutes les parties prenantes de notre économie – particuliers, entreprises, Etat et collectivités locales – dégagera des gains concrets mais certainement pas suffisants pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Et les nouvelles technologies ? Sont-elles un avantage qui pourrait réduire nos efforts de sobriété ?
La technologie est un outil indispensable pour mener à bien l’objectif de neutralité carbone ! Sans les avancées technologiques, nous serions « condamnés » à réduire drastiquement notre niveau de consommation.
Un exemple concret du quotidien : la voiture.Les voitures thermiques neuves ne seront plus commercialisées à compter de 2035 car elles polluent trop ! Mais, l’Union Européenne peut enjoindre l’ensemble des pays membres de l’UE vers cette voie car l’industrie automobile a développé les voitures électriques et à hydrogène. Sans l’aboutissement de la « R&D » qu’aurions-nous fait ? Quel moyen de substitution aurait été envisageable ? Le vélo ? Les chevaux ? Les transports en commun ?
On se rend compte facilement que ces solutions ne peuvent pas tous nous satisfaire.
La sobriété et la technologie vont de paire, pourquoi ?
La sobriété sous-entend que notre consommation d’énergie diminue selon notre mode de consommation. En tant que consommateurs, devons-nous continuer à profiter de biens et de services qui ont un impact fort sur l’environnement. Pourquoi produire ces besoins et services ?
Et les nouvelles technologies ? Sont-elles un avantage qui pourrait réduire nos efforts de sobriété ?
La technologie est un outil indispensable pour mener à bien l’objectif de neutralité carbone ! Sans les avancées technologiques, nous serions « condamnés » à réduire drastiquement notre niveau de consommation.
Un exemple concret du quotidien : la voiture.Les voitures thermiques neuves ne seront plus commercialisées à compter de 2035 car elles polluent trop ! Mais, l’Union Européenne peut enjoindre l’ensemble des pays membres de l’UE vers cette voie car l’industrie automobile a développé les voitures électriques et à hydrogène. Sans l’aboutissement de la « R&D » qu’aurions-nous fait ? Quel moyen de substitution aurait été envisageable ? Le vélo ? Les chevaux ? Les transports en commun efficaces ?
Les nouvelles technologies sont une des clés indispensables pour réduire notre empreinte carbone et donc notre impact sur la planète mais le changement des comportements et l'acculturation des populations est nécessaire.
- Réduire les déchets en utilisant des produits réutilisables et en recyclant.- Consommer de façon responsable en achetant des produits écologiques et en évitant les produits jetables.- Utiliser des transports en commun, marcher ou utiliser un vélo plutôt que de prendre la voiture.- Éteindre les appareils électroniques lorsqu'ils ne sont pas utilisés.- Réduire la consommation d'énergie en utilisant des appareils éco-énergétiques et en réglant le thermostat en conséquence.- Éviter le gaspillage de nourriture en planifiant ses repas et en achetant des produits frais.- Favoriser les produits locaux pour réduire les transports et les émissions de gaz à effet de serre- Favoriser le partage et l'échange pour éviter l'achat de nouveaux objets,
Il y a plusieurs autres actions qui peuvent être prises pour davantage de sobriété, cependant cela dépendra de chaque personne et de son environnement.